Mario, le super plombier moustachu est un personnage de jeu vidéo créé par Nitendo, une entreprise japonaise. Pour plusieurs amoureux des jeux vidéo, ce personnage suscite de l'admiration. C’est donc à juste raison que ceux-ci se permettent sa reproduction dès que l’occasion se présente,
En réalité, Dreams, le jeu récent de la PlayStation 4, offres aux internautes, la possibilité de créer des expériences vidéoludiques à partir d’un logiciel spécifique de création. Si la performance de cette technologie est appréciée, les reproductions de personnages déjà connus ne sont pas du goût de leurs auteurs. L’épineuse question du droit d’auteur créé donc des divergences ici. Et c’est dans ce contexte que s’inscrit le retrait pur et simple de Mario du jeu Dreams PS4 par Nitendo. Besoin d’en savoir plus ? Restez focus !
Nitendo retire Mario de Dreams : pourquoi et comment ?
Ayant rejoint l’univers du PS4 il y a seulement quelques semaines, Dreams, comme son nom l’indique, donne aux internautes, amoureux de jeu vidéo, le droit de rêver. Il est un logiciel de jeu qui leur permet entre autres de mettre à profit leur créativité et leurs expériences des jeux vidéo ludiques. Dreams donne donc la possibilité aux joueurs de revivre leurs expériences de jeu vidéo de course, de shoot, d’exploration et d’aventure. Pour ce faire, des personnages ou des décors peuvent être créés de toutes pièces, ou un hommage peut être rendu à d’autres créations déjà existantes de par leur reproduction.
C’est dans ce cadre que le plombier Mario, le personnage signé Nitendo, ce géant du Japon, a été adapté à plusieurs reprises sur Dreams. Piece of Craft est le pseudo du créateur qui a fait la toute dernière reproduction de ce personnage. La goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est que Dreams offre le loisir aux créateurs de vendre leurs reproductions sur d’autres plateformes outre la PS4.
La réplique de Nitendo face à cette situation, qui n’est pas du profit de l’entreprise, n’a pas tardé à venir. Il a été réclamé que le personnage du plombier Mario, créé de toutes pièces, soit purement et simplement retiré de Dreams. Cette requête de l’entreprise japonaise a reçu un avis favorable de Sony Interactive Entertainment Europe.
L’utilisateur de Dreams, portant le pseudo de Piece of Craft, auteur de la reproduction de Mario a été aussitôt sonné par Sony Europe au moyen d’un courriel. C’est la division affaire business de ce tribunal (pour litige de jeu vidéo) qui a signé le courriel. Il y était clairement notifié que Nitendo, pour faire valoir son droit de copyright sur le personnage, en interdit l’utilisation de l’image sur le jeu PS4 Dreams.
Personne ne peut dire avec exactitude ce qu’est devenu ce modèle 3D de Mario créé sur Dreams, mais le constat est qu’il n’est plus du tout disponible sur le jeu. C’est donc, une victoire, sinon une justice rendue à Nitendo.
Retrait de Mario du jeu Dreams : des alternatives pour le futur ?
L’histoire retient que Nitendo n’est pas à sa première expérience de faire valoir ses droits. Le retrait de Mario de Dreams n’est donc qu’une action de plus entreprise dans ce sens. Toutefois, cette situation ne semble pas décourager Piece of Craft. Il puisera de cette expérience pour se relancer de plus belle. Aux dernières nouvelles, ses projets seraient désormais orientés sur Disney. Il faut donc simplement espérer qu’un autre problème lié au droit d’auteur ne vienne pas faire surface.
Cela étant, autre question demeure par rapport à cette suppression de Mario sur Dreams. Elle est justement relative au droit d’auteur. On se demande s’il est possible de s’inspirer d’une œuvre de ce genre sans pour autant tomber dans le piège du plagiat. En d’autres termes, peut-on s’autoriser à faire une reproduction de personnages sur PS4 sans pour autant causer du tort à l’entreprise qui a signé l’œuvre originale ?
Les réponses à cette question restent ouvertes. Mais pour l’heure, les projets de Dreams concernant ce personnage sont à l’eau. Retour à la case départ pour un travail qui aura pris plusieurs semaines et engagé plusieurs compétences.
Il faut reconnaître que cela serait largement sécurisant d’avoir l’aval des propriétaires, et au besoin, d’en acheter les droits d’auteur avant de se lancer dans de tels projets. L’expérience de Piece of Craft avec Dreams ne sera donc pas vaine. Elle servira de leçon aux nombreux ingénieurs virtuels qui pensent faire des reproductions d’univers grâce aux éditeurs conçus pour la cause. En tête de liste, c’est l’éditeur SEGA que l’on retrouve. Il offre des niveaux ambitieux et perfectionnés, qui d’ailleurs sont largement appréciés par les utilisateurs.
Vivement, que des dispositions soient prises pour que concepteurs et reproducteurs puissent trouver un terrain d’entente et qu’aucune des deux parties ne se sente léser. Ce serait l’idéal puisque le but reste le même : faire plaisir à l’internaute et lui permettre une évasion ludique. D’ailleurs, face aux besoins sans cesse grandissants des fanatiques de jeux vidéo, la nécessité de penser une telle collaboration pour mieux répondre à leurs exigences s’avère indispensable.